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Tout comme la violette, la chemise a eu son heure de gloire à Toulouse. Il faut rappeler qu’à la Belle Epoque, de nombreuses femmes travaillaient à leur domicile, offrant une opportunité à certaines industries comme la tapisserie, la fabrication de sacs, de parapluies ou d’ombrelles très en vogue à cette époque. Mais la grande spécialité restait la chemise de Toulouse. Un chroniqueur ancien qui s’appelait Jean Bastié la définit ainsi : " la chemise toulousaine est ample et de bonne coupe, bien finie et de belle qualité pour son prix. Elle a acquis une grande renommée et elle est largement distribuée dans la France entière et au-delà. " Toulouse produisait trois millions de chemises par an. Pas seulement des chemises puisque quelques fabricants avaient eu l’heureuse idée d’associer à cette production des costumes et des sous-vêtements. Cette production disparut avec la guerre de 40. |