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Moreira, Dalmat, Eduardo Da Silva, Sireix, Suarez, Balmont, N'Doye, Avezac, Aubey, T. Giresse, Cardy, Emana, Taïder, Faurè, Revault, Lièvre, Prunier, Macé, Cascini, Pedros, Bonilla, N'Diaye, Courtois, Regragui, Jau, Ekelund, Petrovic, Baldé, Oceano, Diatta, Cobos, Tiéhi, Galdames, Taborda, Garcin, R. Rossi, Maharzi, Audard, Gouaméné, Sénac, Tchimbakala, Obafémi, Chanlot, Calderaro, Salaün, Sebwe, Reynaud, T. Moreau, Loret, Aubame, Batlles, Kastendeuch, Richert, Candela, Nemecek, Arribagé, Romano, Casanova, Ferrer, Barthez, Demol, Debu, Hernandez, Da Fonseca, F. Passi, Khidiatouline, Rocheteau, Paillard, Marcico, Tihy, Despeyroux, Ruty, Espanol, Tarantini, Bergeroo, G. Passi, Bellus, Durand, Stopyra, Lestage, Huc, Domergue, Ferratge, Sassus, Abéga, L. Roussey, Christophe, Favre, Deplanche, Soler, Lopez, Camus, G. Lacombe, D'Angelo, Van Straelen, Balint, Csapo, Maïer, Weller, Pintenat, Krimau, Vinuesa, Diaz, Ahache, Albert, Laverny, Van Binst, Tota, Marcos, Martinez, Borgoni, Florès, Meggiolaro,  Orsatti, Casolari, Buzzichelli, Ivancic, Trivic, Guissepin, Redin, Edimo, Baraffe, Dorsini, Boucher, Deladerrière, Mouynet, Roussel, Cahuzac, Rytkonen, Brodd, Schultz, R. Pleimelding, Derreudre, Bouchouk, Brahimi, Di Loretto, Bocchi, Valorizek, Droussel, Brodd, Combot, Mercadier, M. Lanfranchi, Rouxel, Rossi, Hadad, Abderramane, Borccolochi, Belaid, Bengton, Mellberg, Meeserman, Gondquier, Frey, Ibrir, J. Lenfranchi, Cammarata, Urbanski, Poblome, Gomez, Vaquero, Neubert, Marty, Meynieu, Vignal, Golob, Hoffmann, Jeliniek, Muller, Keller, Schmidt, Cros, Dupuis, Marek, Bastien, Diagne, Dolly, Zatelli, Planque, Driss, Leblanc, Cazal.

(* Victoire = 2p ; Nul = 1p)

Si le Toulouse Football Club est né officiellement en 1937, le football de haut niveau l'a précédé de quelques décennies dans la ville phare de Haute-Garonne. Ainsi, dès le début du siècle, tout ce qui a trait au football renvoie à l'actualité de deux clubs aux noms à rallonges : le Stade Olympique des Etudiants Toulousains et le Stade Olympien Vélo Sport de Toulouse. Les deux clubs ne seront jamais sacrés au niveau national (malgré quelques beaux parcours, notamment ponctués de deux demi-finales en 1905 et 1906), mais ils s'offrent quelques coups d'éclats face aux ténors de l'époque. Et c'est sous une autre appellation (la section amateur du... Stade Toulousain) que les Etudiants dominent le football haut-garonnais jusqu' à la fin des années trente.
Devant la popularité grandissante du football et à l'approche de la Coupe du Monde (organisée en France en 1938), l'idée d'un club professionnel fait peu à peu son chemin dans la ville rose. Mais la section amateur du Stade Toulousain se montre réticente à ce projet, tant et si bien qu'en juillet 1936, une commission de propagande pour l'implantation du football professionnel voit le jour à Toulouse. A l'initiative du projet, deux personnes dont la persévérance et l'obstination allaient donner naissance au Toulouse Football Club : M. Lauriol et M. Bayrou à l'époque président du très populaire FC Sète. Mais avant de se lancer dans un projet d'une telle envergure, les deux compères entendent mesurer la viabilité d'un club pro dans la région. En d'autres termes, existe-t-il dans la région une réelle demande en terme de football ?
Sont donc organisées des rencontres de prestige destinées à jauger l'engouement du public. Et c'est ainsi que le FC Sète s'impose face au club espagnol de Baladona sur le score de 3-0 et surtout devant une assistance inespérée de 10.000 spectateurs. L'engouement ne se démentira pas lors du deuxième match (FC Sète-Cannes) ni lors du troisième, qui voit pour la première fois se dérouler sur le sol toulousain un match européen, entre le Wiener de Vienne et le Kipest de Bucarest.
Devant un tel succès, la création d'un club professionnel à Toulouse devient inéluctable et verra finalement le jour 9, place du Capitole, sous les arcades, le 20 mars 1937. M. Lauriol devient le tout premier président d'un club dont les couleurs officielles sont... le rouge et le blanc ! Grâce au concours du FC Sète, qui prête au petit nouveau de nombreux éléments, le TFC présente face à Bordeaux, le 22 août 1937, une équipe très compétitive. L'histoire retiendra que pour son premier match, au stade Chapou, les Toulousains battent les Girondins 3 buts à 2 devant 10.000 spectateurs conquis.
Après un but contre son camp du Bordelais Maneisidord, le premier buteur téféciste est Camarata, auteur ce jour-là d'un doublé. Emmanuel Gambardella, alors journaliste à l'hebdomadaire « Match », écrira à l'issue de la rencontre : « Le football professionnel a débuté à Toulouse sous les plus heureux auspices ». L'histoire du club était en marche.